Christian Duarte présente son corps comme mémoriel, investi par les réminiscences chorégraphiques qui ont marqué son parcours de danseur. Un condensé schizophrénique de mille corps qui font collusion en un solo qui, de Nijinsky à Pina Bausch, de Béhard à Michael Jackson, n'en finit pas de se souvenir. Le final, polyphonie aux mille voix, constitue l'équivalent sonore de l'époustouflant tissage.
07 novembre 2014, théâtre de Champ-Fleuri, saint Denis, Réunion.